Dans le cadre du projet Prévenir l’Abus et l’Exploitation Sexuels des Enfants en Ligne (AESEL) à Madagascar mené par ECPAT France avec l’appui financier de l’UNICEF dans les 06 villes de Madagascar, ECPAT France va mener différentes activités afin d’atteindre les objectifs fixés. Parmi ces activités, des sessions de formation sur la terminologie relative aux abus et exploitation sexuels des enfants en ligne ont eu lieu dans les 06 villes d’intervention du projet à l’endroit des acteurs travaillant dans la protection de l’enfant y compris les journalistes.
Il faut signaler que c’est le Ministère de la justice qui a élaboré le guide terminologique lié à l’AESEL en partenariat avec UNICEF Madagascar. Pourtant, la conduite des sessions de formation dans les 06 villes, à savoir Antananarivo, Mahajanga, Nosy be, Toamasina, Toliara et Fort dauphin, ont été menée conjointement par les intervenants d’ECPAT France et du Ministère de la justice. En tout 140 acteurs ont bénéficiés de la dite formation.
Pour le cas d’Antananarivo, une session de formation est organisée les 13-14 Octobre 2021 dernier. Cet atelier a mobilisé 22 participants dont 20 acteurs œuvrant dans la protection de l’enfant y compris les journalistes qui travaillent à Antananarivo et 02 formateurs émanant d’ECPAT France et du Ministère de la justice.
L’objectif est de renforcer la connaissance des acteurs sur la terminologie adaptée à la protection des enfants contre l’abus et l’exploitation sexuels en ligne ; ainsi que d’apporter des améliorations aux guides terminologiques (version française et malagasy).
Et comme les résultats attendus : Des acteurs et journalistes sont formés sur la terminologie relative à l’abus et exploitation sexuels des enfants en ligne ; et des suggestions d’amélioration des guides sont recueillies.
On a vu la participation du Ministère de la Justice, ECPAT France, Ministère de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme, Ministère de l’Education Nationale, des Juridictions à Antananarivo, du service de lutte contre la cybercriminalité au sein de la Gendarmerie Nationale, du Service de Protection de l’Enfant et des Mœurs au sein de la gendarmerie nationale, du Service central de lutte contre la cybercriminalité au sein de la police nationale, de la Police des Mœurs et de la Protection des Mineurs Antananarivo, de la ligne verte 147 Madagascar, du Centre Vonjy Antananarivo, de la Plate-Forme de la Société Civile pour l’Enfance, de l’Association Tanora Garan’Teen Analamanga, des journalistes émanant de Gazety Lakroa, du Studio SIFAKA, de Midi Madagasikara, de la RNM, de la RDB, de la RFV, de KOLO TV, etc …
Pour info :
Enfant et Internet
Tout individu de moins de 18 ans a droit à une protection particulière en ligne
La représentation de l’enfant en ligne:
Les images représentant un abus sexuel sur enfant restent punissable quelque soit le temps s’étant écoulé depuis la production étant donné que la personne reste victime du fait de l’existence même du matériel représentant l’abus qu’elle a subi étant enfant.